Deux siècles d’architecture à Lyon : de la Révolution à nos jours
Dans les premières décennies du XIXe siècle, l’heure est à la reconstruction de la ville à l’issue du Siège de 1793. Mais ce « temps de l’histoire » − que constitue le XIXe siècle − est aussi celui de tous les défis dans une culture du progrès que viendront consacrer les expositions universelles de 1872 et de 1894. A la veille de la première Guerre Mondiale, la rencontre d’Edouard Herriot et de Tony Garnier devait sceller la destinée de la cité en ouvrant une nouvelle page de son histoire. Pendant près d’une trentaine d’années, les projections graphiques de Une Cité industrielle (1917) guideront les desseins de l’architecte et de son maître d’ouvrage. A bien des égards, les édiles de la seconde moitié du XXe siècle − de Louis Pradel à Gérard Collomb − n’auront de cesse de s’inscrire dans ce modèle de collaboration en promouvant une culture de la modernité qui devait durablement façonner la physionomie contemporaine de Lyon, de la Duchère à la Part-Dieu, de Gerland au quartier de la Confluence.
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Le temps de l’histoire (1793-1852)
Au lendemain des bouleversements de l’époque révolutionnaire, les Lyonnais redécouvrent la puissance du passé en l’étudiant, en l’interprétant et en l’instrumentalisant dans le dessein de forger une nouvelle identité à la cité. Cette culture de l’histoire devait profondément marquer les chantiers de la société postrévolutionnaire, qu’il s’agisse du Grand Théâtre, du Palais de Justice, des prisons, comme des innombrables églises qui virent le jour au cours de la période concordataire.
- lundi 14 octobre, 15h00 Auditorium Focillon
Le temps du Progrès (1852-1914)
Avec la nomination de Claude-Marius Vaïsse comme maire de Lyon et préfet du Rhône en 1853, s’engage une véritable politique urbaine qui poursuit l’ambition d’assainir les quartiers historiques et d’assurer la prospérité de la cité. La presqu’île de Lyon connaît alors de profonds bouleversements à la faveur de grands travaux auxquels répondent de nouveaux équipements parmi lesquels la Chambre de commerce, qui s’impose comme le véritable chef-d’œuvre de ce nouvel âge d’or que constitue le Second Empire.
- lundi 04 novembre, 15h00 Auditorium Focillon
Une capitale européenne de l’architecture (1914-1930)
À compter de l’Exposition internationale urbaine de 1914, qui se tient dans le cadre grandiose des abattoirs de Gerland à la Mouche, Lyon s’impose comme l’une des capitales européennes de l’architecture. La rencontre entre Edouard Herriot (1872-1957) et Tony Garnier (1869-1948) scellera la destinée de la cité rhodanienne pour trois décennies en ouvrant une nouvelle page de son histoire, celle d’une ville moderne mue par une action municipale exemplaire.
- lundi 09 décembre, 15h00 Auditorium Focillon
De la Reconstruction à nos jours (1945-2020)
Au cours de la seconde moitié du XXe siècle, Lyon connaît des mutations spectaculaires, qu’il s’agisse des infrastructures routières comme des grands chantiers de logements qui devaient profondément marquer la physionomie des communes de l’agglomération. Cette dynamique de développement urbain, qui se poursuit aujourd’hui, se confond avec la reconquête de nouveaux territoires parmi lesquels le Confluent, scène privilégiée de la ville contemporaine.
- lundi 16 décembre, 15h00 Auditorium Focillon
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