La parure des murs
Deux formules au choix :
- cycle de 3 conférences
- cycle de 3 visioconférences
- Ravenne ou le chant glorieux des Mosaïques
“ Ici est née la lumière, ou ici captive, elle règne libre” proclame une inscription dans le vestibule de la chapelle du Palais archiépiscopal de Ravenne.
Pour exalter cette vibration de la lumière, les mosaïstes ont dépensé des trésors d’ingéniosité techniques. Les couleurs sont puissantes et riment avec celles des nacres et des pierres précieuses. Ils créent ainsi, sillons d’ombre et coulées de Lumière, véritable sujet théologique de ces images qui accompagnent aussi ce souci d’une “peinture pour l’éternité”.
Si l’artiste est modeste, l’art « byzantin », lui, vise constamment au Sublime.
Aux murs de Ravenne, les mosaïques dépasseront les formes de notre monde pour rendre présent le monde de Dieu, unifiant ainsi les éléments théologiques, politiques, esthétiques et techniques.
Ainsi, entre le début du 5ème siècle et le milieu du 6ème siècle, Ravenne en écho de Constantinople « invente » l’iconographie de cette religion chrétienne, dont demeure aujourd’hui le témoignage de ces mosaïques remarquablement conservées.
- mercredi 15 mars, 15h00 Auditorium Focillon
- mercredi 15 mars, 15h00 Visioconférence
Que la lumière soit ! Torcello et Saint Marc
La richesse de Venise, son apport immense à l’Italie et on peut dire à l’Europe, c’est, grâce à cet accolement avec Byzance, à travers la Méditerranée, d’avoir su infuser profondément, par l’art, par la sensibilité, à l’Occident ce que l’Orient avait de complémentaire.
C’est à Torcello que se trouve le ferment de l’art vénitien ; dans cet environnement d’eau, de ciel, de solitude et d’un silence quasi métaphysique éclate tout à coup l’or des mosaïques : Byzance! Sur ce spongieux enlisement de boues malades et corrompues, une immense icône offre, à qui entre dans la Basilique, une sévère leçon de théologie enseignée par un Jugement Dernier, image de la fin du monde mais aussi de la Rédemption de l’humanité.
La Basilique Saint Marc réalise peut-être l’aboutissement de Byzance, héritière de la Grèce et de Rome, mais intermédiaire aussi de l’Orient. Sur les mosaïques immenses viendront se mêler toutes ces influences.
C’est aussi là que l’on peut déceler, si ténu fut-il, le germe de la crise figurative, qui à travers Giotto, mènera à la peinture médiévale en Occident.
- mercredi 22 mars, 15h00 Auditorium Focillon
- mercredi 22 mars, 15h00 Visioconférence
- Le Théâtre bleu des Azulejos
Le nom de ces décorations rappelle le lustre brillant des mosaïques romano-byzantines, d’Afrique du Nord et du Proche-Orient. Il désigne aujourd’hui de somptueuses scènes composées d’un assemblage de carreaux de céramique souvent dessinés de bleu sur fond blanc. Si ces décors émaillés se retrouvent depuis l’expansion islamique sur la péninsule ibérique, le Portugal en a développé, dès le 16èmesiècle et au cours des siècles qui suivent, un art et un goût tel qu’on peut parler d’art national.
À la ville, ou à la campagne, aux maîtres-autels des cathédrales, dans la modeste sacristie d’une chapelle, aux vestibules, escaliers, salons, chambres des palais, quinta, et casa, jusqu’aux cloîtres, jardins, et bassins, nulle surface n’échappe à cette profusion de dessins géométriques, de motifs répétitifs, de tableautins, ou de vastes mises en scène religieuses ou profanes, peints sous le glacis de la faïence, illustrant les styles Renaissant, Baroque, Rococo, Néoclassique, ou Art nouveau en s’adaptant avec inventivité au goût du temps, jusqu’à notre culture contemporaine.
- mercredi 29 mars, 15h00 Auditorium Focillon
- mercredi 29 mars, 15h00 Visioconférence
COMPLET.
36€Visioconférences 15h
COMPLET.
Merci de nous contacter si vous souhaitez vous inscrire sur liste d’attente