L’art mexicain et la France
En lien avec l’exposition Los Modernos du musée des Beaux-Arts de Lyon
Les artistes mexicains et Paris
Depuis les séjours de José Maria Velasco, puis de Diego Rivera au début du XXe siècle, de nombreux artistes mexicains ont choisi Paris pour une escale plus ou moins longue. Si l’impressionnisme, le cubisme, l’abstraction et dans une certaine mesure le surréalisme, ont été les principaux vecteurs du métissage des styles et des images, l’attrait de la France a évolué, changé de nature et d’intensité.
Il n’en reste pas moins que la ville-lumière, par son aura culturel et patrimonial et sa situation privilégiée au cœur de l’Europe, garde une séduction pérenne dans un contexte où l’art d’aujourd’hui est internationalisé.
- jeudi 14 décembre, 15h00 Auditorium Focillon
Frida Kahlo et Diego Rivera : l’éternel mexicain
C’est non seulement au niveau des éléments iconographiques présents dans la peinture de façon récurrente (agave, maïs, papier découpé, images de la vierge de Guadalupe, squelette et crâne, références à la statuaire précolombienne, flore tropicale, art populaire, évocations de la Révolution, etc…), mais dans une certaine façon de se les approprier pour en faire le ciment visuel, symbolique et métaphorique de l’affirmation de la nationalité, que les artistes de l’École Mexicaine, vont, à partir des années 20, s’investir aussi bien sur les murs du Mexique que dans leur peinture de chevalet.
Diego Rivera et Frida Kahlo vont développer des registres formels et iconographiques différents, mais dans un esprit partagé de construire une identité mexicaine, à la fois moderne et ancrée dans la tradition culturelle.
- jeudi 11 janvier, 15h00 Auditorium Focillon
De la fin des héros mythifiés (Benito Juarez et Zapata) aux mythologies personnelles.
L’art mexicain de la fin du XXe siècle
Après une décennie de non-figuration, les artistes des années 80 et 90 vont revisiter leur culture en y agrégeant des visions personnelles teintées des apports du surréalisme, du fantastique mexicain, du pop-art. Leurs visions sont parodiques, humoristiques, provocatrices et blasphématoires. Diversement héritiers de Frida Kahlo et Maria Izquierdo, ils s’offrent la liberté d’associer les images de leur vie (culte de soi) avec celles du quotidien et de l’histoire. Devenus leurs propres héros, ils provoquent en mettant en scène des rapprochements iconographiques absurdes ou des situations irrationnelles, convertissent les objets du quotidien en icônes, s’approprient l’art populaire, les images du religieux, la statuaire précolombienne, réactualisent les pratiques indiennes (mode, objets rituels).
- jeudi 01 février, 15h00 Auditorium Focillon
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