L’image de la femme dans l’art

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ConférencierSerge Legat

Modèle, muse, artiste, commanditaire ou collectionneuse, symbole de vertu ou personnification du vice, sexe faible ou icône féministe, la femme-caméléon interpelle l’art et ses créateurs.

Deux formules au choix :

  • cycle de 3 conférences
  • cycle de 3 visioconférences
  • De la vierge à la Sainte, de la Sainte à la mère

    Le Moyen Age voit apparaître la « donna angelica ». Cette conception idéalisée du féminin émerge lorsque les femmes prennent la place ou se substituent à leurs maris partis à la guerre. Elles sont alors respectées et même adorées.

    Cette beauté spiritualisée, non pas sujette au désir mais incarnation d’une élévation de l’esprit et de l’âme vers Dieu, sacralise le culte de la pureté féminine qui se fait au travers de la figure de la Vierge Marie, mère pure et sublime de Jésus, avatar de l’amour inconditionnel que représente la maternité liée au sacrifice.

    • jeudi 08 février, 15h00 Musée des Beaux-Arts, Auditorium Focillon
    • jeudi 08 février, 15h00 Visioconférence
  • De la Sainte et de la mère à la séductrice et à la prostituée

    Selon la Théogonie d’ Hésiode, Vénus, déesse de la beauté et de l’amour, est née de l’écume de la vague, résultante de la semence s’échappant des testicules d’Ouranos tranchés et jetés à la mer par Cronos. Vénus, fille du ciel et de la mer, synthétise les référents de la symbolique sexuelle et de l’amour charnel mais exprime et sous-tend tout autant les conceptions néoplatoniciennes sur la beauté et l’esprit.

    De nos jours, Vénus cède la place à l’image de la fille à consommer surexploitée par la publicité et le syndrome du cliché vendeur promouvant « the next best thing ».

    • jeudi 07 mars, 15h00 Musée des Beaux-Arts, Auditorium Focillon
    • jeudi 07 mars, 15h00 Visioconférence
  • Souveraines, régentes et favorites

    Au fil du temps, le portrait sert à affirmer la puissance et l’importance du modèle aux yeux de tous. Les tableaux sont accrochés et ornent les salles de réception des châteaux et des palais. Le statut social de la femme évoluant, les portraits de souveraines, reines ou impératrices, cèdent progressivement leur position hégémonique à la représentation de modèles qui n’ont rien en commun avec l’élite.

    Les favorites royales, comme les grandes cocottes du XIXe siècle, sont l’une des matérialisations de cette démocratisation de la figure féminine.

    • jeudi 28 mars, 15h00 Musée des Beaux-Arts, Auditorium Focillon
    • jeudi 28 mars, 15h00 Visioconférence