Portraits d’architectes

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ConférencierBenoît Dusart

Trois architectes « de leur temps », trois univers opposés mais une même ambition : faire œuvre de créateur, sans concession aucune.

Deux formules au choix :

  • cycle de 3 conférences
  • cycle de 3 visioconférences
  • Photo : Musée MUCEM à Marseille, rampe intérieure

    Guerinf https://commons.wikimedia.org/wiki/User:Guerinf

    Antoni Gaudi

    Son mépris des conventions, sa fascination pour la nature, son art de rendre expressifs les matériaux les plus divers, font d’Antoni Gaudi un créateur profondément original.

    Fin connaisseur de la culture catalane, Gaudi sut concilier le savoir-faire traditionnel des arts appliqués et les apports de l’industrie. Il apporta à Barcelone, gagnée à la fin du XIXe siècle par une frénésie de constructions, un souffle d’invention et de poésie : dans des maisons particulières (Casa Vicens, Casa Battlo), des immeubles d’habitation (Casa Mila), des espaces de détente (Parc Güell), des lieux de culte. L’œuvre de sa vie, la monumentale basilique de la Sagrada Familia , n’est-elle pas devenue l’emblème de la capitale catalane ?

    • jeudi 11 janvier, 15h00 Musée des Beaux-Arts, Auditorium Focillon
    • jeudi 11 janvier, 15h00 Visioconférence
  • Mallet-Stevens, un moderne des Années folles

    Issu d’une famille d’esthètes et de collectionneurs, Robert Mallet-Stevens (1886 – 1945) pratiqua les arts avec élégance. Il sut s’attirer les faveurs d’une clientèle fortunée et avide de nouveautés – le couturier Paul Poiret, Marie-Laure et Charles de Noailles – qu’il convertit à ses principes : primat de la ligne droite, volumes élémentaires, refus de l’ornement.

    Ses décors épurés conçus pour le cinéma, les boutiques à la mode et les expositions internationales firent les beaux jours des magazines illustrés de l’entre-deux-guerres.

    Le sauvetage in-extremis et la restauration de la villa Cavrois à Croix ont remis en lumière la contribution de Mallet-Stevens à l’histoire de la modernité.

    • jeudi 18 janvier, 15h00 Musée des Beaux-Arts, Auditorium Focillon
    • jeudi 18 janvier, 15h00 Visioconférence
  • Rudy Ricciotti

    « La matière me parle. Il faut savoir l’écouter, l’aimer et la faire avouer », ainsi s’exprime l’enfant terrible de la scène architecturale française. Cette matière, c’est le béton, dont l’architecte a renouvelé le langage.

    La force plastique du béton, la dimension technique de ce matériau dont les performances s’améliorent de jour en jour, offrent à Rudy Ricciotti toutes les variations possibles. Résilles, trames et ramages enveloppent et protègent des édifices puissants. Du Pavillon noir d’Aix-en-Provence au MUCEM de Marseille, du stade Jean-Bouin au futur pavillon du Belvédère du musée de Grand-Siècle à Saint-Cloud, Rudy Ricciotti nous offre le meilleur d’une architecture engagée.

    • jeudi 25 janvier, 15h00 Musée des Beaux-Arts, Auditorium Focillon
    • jeudi 25 janvier, 15h00 Visioconférence