Cycle 3 conférences : Le surréalisme

Conférence n°1 : Eros et Thanatos, le surréalisme et Sigmund Freud

Après la découverte des textes de Freud, André Breton le déclare « père du surréalisme ». Alors que le psychanalyste rejette ce lien, Dali, Magritte ou encore Giacometti ne cessent de révéler dans leurs œuvres, rêves et inconscient et les grands tabous de la société, comme la sexualité et la mort. De l’interprétation du rêve à Totem et Tabou, les livres de Freud semblent être sources de création inépuisable.

 

Conférence n°2 : Obscurs objets du désir, le surréalisme et l’art tribal

 Depuis Picasso, les artistes ont collectionné l’art africain, océanien et eskimo. Selon Breton et Miró, les masques et statuettes « exotiques » déclenchent une émotion révélatrice. Ne sont-ils pas un formidable moyen d’accéder à l’inconscient ? Entre imitation et inspiration, tel des alchimistes, les surréalistes s’en servent afin de transformer l’objet-matière en objet de mystère.

 

Conférence n°3 : De l’esprit poétique à l’esprit politique, le surréalisme entre 1930 et 1940

En 1929 le groupe des surréalistes éclate sous les critiques d’André Breton, dont l’idéalisme s’oppose au matérialisme de Georges Bataille. Comment passer de l’esprit poétique à l’esprit politique ? L’engagement anticolonial et antifasciste de Picasso, Victor Brauner et Max Ernst semble réunir le groupe. Leurs œuvres dénoncent de façon brûlante la perte de l’humain. L’art peut-il être un remède au mal ?