Cycle 3 conférences – Merveilles de l’Art Déco en France et en Europe

Né au moment où l’Art Nouveau vit ses derniers feux, l’Art Déco puise à de multiples sources : l’Antiquité, le Style Empire mais aussi le Cubisme réinterprété de manière ornementale. Soutenu par des collectionneurs mécènes (Jacques Doucet, Paul Poiret, Jeanne Lanvin), il s’impose bientôt dans tous les domaines de la création : mobilier, orfèvrerie, reliures, textiles, décors de cinéma…

Lundi 19 janvier 2026 à 15h – Virtuosité et raffinement : l’Art Déco en France (1915-1925)

Si l’Art Déco français se démarque de l’Art Nouveau par son style plus géométrique, il s’en rapproche en revanche par une même exigence quant à la qualité des réalisations. Grâce au formidable vivier des artisans virtuoses issus des années 1900 (ébénistes, verriers, orfèvres, relieurs…) les designers des années 20, de Jacques-Emile Ruhlmann à Pierre Legrain, pourront ainsi à loisir travailler les matériaux les plus rares, les bois les plus précieux, les textiles les plus raffinés. Les artistes des « Années Folles » prolongent avec brio les fastes de la « Belle Epoque ».

Lundi 2 février 2026 à 15h – L’Art Déco “hors-les-murs ” : quand les décorateurs investissent la scène. 

Désirant diffuser plus largement l’esthétique nouvelle, les peintres et les décorateurs sont très tôt attirés, en France mais aussi en Europe, par la réalisation de décors et de costumes pour des pièces de théâtre, des ballets, mais aussi des films ; Paul Iribe, Georges Lepape, Robert Mallet-Stevens, Sonia Delaunay, Fernand Léger, et tant d’autres encore, imaginent alors des intérieurs aussi modernes qu’audacieux. Souvent peu connues parce que ces films, à l’exception de ceux d’Abel Gance, sont tombés dans l’oubli, ces réalisations éphémères n’en demeurent pas moins parmi les plus belles réussites de l’Art Déco.

Lundi 16 février 2026 à 15h – Élégance et préciosité : Italie, Autriche et Allemagne (1915-1925). 

Si l’Art Déco français se démarque de l’Art Nouveau par son style plus géométrique, il s’en rapproche en revanche par une même exigence quant à la qualité des réalisations. Grâce au formidable vivier des artisans virtuoses issus des années 1900 (ébénistes, verriers, orfèvres, relieurs…) les designers des années 20, de Jacques-Emile Ruhlmann à Pierre Legrain, pourront ainsi à loisir travailler les matériaux les plus rares, les bois les plus précieux, les textiles les plus raffinés. Les artistes des « Années Folles » prolongent avec brio les fastes de la « Belle Epoque ».